TU VEUX UN TAXI: UBER EST LA
Chez nous à Abidjan, quand tu veux un taxi, tu te mets au bord de la route, tu tends la main et un doigt puis c'est fait. Un taxi dans ton sens s’arrête. Tu négocies. Si le chauffeur est d'accord tu montes. Sinon tu attends le suivant.
Ici, c'est différent. D'abord, il est difficile de différencier un taxi d'un véhicule personnel. Ensuite pour des raisons de sécurité, il ne faut pas sauter dans le premier véhicule qui s'annonce. Aussi, lorsque tu veux sortir faire une course et que tu n'es pas véhiculé (comme on le dit), tu dois appeler un taxi à travers les multiples sociétés dans la ville (toutes ne sont pas fiables en plus). Pourtant depuis un moment m'a t-on rapporté ici, avec la montée en puissance d'Internet, c'est le téléphone qui est sollicité. Tu te positionnes à un endroit et à l'aide de ton smartphone, tu lances Uber: l’application de demande de taxi.
Par un tilt, tu sélectionnes ton taxi (immatriculation du véhicule, nom de chauffeur et numéro de téléphone sont dévoilés) et quelques
minutes plus tard, tu es en voiture. L'application indique d'avance le prix de la course pour éviter les longues négociations ou pour éviter de se faire gruger par le taxi-man. Alors, ne sois donc pas surpris de voir des gens, à la sortie du supermarché, entrain de manipuler leur smartphone. C'est affaire d'Uber. Ils cherchent taxi pour partir. A première vue, c'est pas mal et ça marche... car ça rend la vie simple.
Cependant, dans nos pays sous les tropiques, il y a toujours des malfrats qui veulent profiter en tout. Et déjà ici, Uber fait des victimes tant parmi les chauffeurs de taxi qu'au niveau des demandeurs de taxi. Alors vigilance. Ce n'est pas tout ce qui brille qui est de l'or. Surtout sur la toile et quand on ne maîtrise pas.
Vu le nombre de victimes, j'ai décidé de rester dans la vieille école: Pour mes déplacements, j'ai réussi à prendre le numéro de téléphone d'un chauffeur de taxi et d'une compagnie de taxi. Au besoin, j'appelle et je déclare ma position et hop on vient me chercher. A chacun sa stratégie. N'est ce pas mieux ainsi?
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