Des nouvelles, des coups de cœur & des coups de gueule et des chroniques. Tout ce que vous lirez ici n'engage que moi. Les nouvelles publiées sur ce blog ne sont que le fruit de mon imagination. Toute ressemblance ne serait que pure coïncidence.
19/03/2017
COMMENT BOUCLER SON BUDGET?
A chacun sa stratégie pour boucler son budget.
En regardant le titre de certains journaux de Etat, je me demande si ce n’est pas une stratégie pour renflouer les caisses de l'Etat que d’annoncer à grande pompe les concours d’entrée à la fonction
publique. Pour cause, le 17 mars 2017, le journal étatique mettait à sa Une : Fonction publique: 348 concours pour 9096 places en 2017.
Est-ce une publicité pour encourager les jeunes à s’intéresser maintenant à la publique? Alors ou est donc la politique d'entrepreneuriat tant prônée? L’année dernière, 71274 candidats devaient composer pour 8323 places disponibles. Combien étaient-ils à s'inscrire? Je ne sais. Considérant que les frais d'inscription aux concours de la fonction publique cette année là étaient de 25000 FCFA en moyenne (en 2015 les frais d’inscription s’élevaient à 27500 FCFA), c’était donc un montant de 1,7 milliards au moins que pesaient les candidats retenus en 2016. Alors,
imaginons que 77893 candidats (nombre trouvé par une simple règle de trois 9096 x 71274/8323) soient retenus cette année pour les 348 concours. Ce ne seraient pas moins de 1,9 milliards qui tomberont dans les caisses de l’état afin d’alimenter son budget.
Quand on sait le taux de chômage dans ce pays, on peut aisément imaginer le nombre de personnes qui se bousculeront pour s’inscrire à ces concours cette années. 100000 ou 120000 ou 150000? Seuls les responsables de ces différents concours connaîtront le nombre exact. Seuls eux connaissent le montant total des frais d'inscriptions qui alimenteront ainsi les caisses de l’état.
Mais, rendons nous bien compte, 348 concours pour 9096 places équivalent à 26 places en moyenne par concours. Je dis bien 26 places. Avec le népotismes, la corruption et bien d'autres maux qui minent nos pays africaines…Allez y réfléchir.
... Car lire c'est vivre
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